EHPAD Ste Therese – Ludres (54)

therese2 therese3Un peu d’histoire…

Nous sommes en 1830. Bouleversé par la misère de certains habitants, le comte de Ludre décide de céder l’un de ses biens à la Congrégation de Saint-Charles pour que ses sœurs y fondent un Hospice de 32 lits. Celui-ci accueille dès 1835 les pauvres, malades et infirmes des communes de Ludres, Messein, Richardménil, Méréville, Frolois, et ceux de la Vieille Ville de Nancy, où est situé le domicile du donateur.

L’établissement s’ouvre par la suite aux pensionnaires payants. C’est pour lui une question de survie. Au début du XXe siècle, il abrite une centaine de personnes puis 143 en 1960, année où la Congrégation décide la reconstruction de l’ensemble de la maison. En 1979, un arrêté préfectoral autorise la création d’une section médicale afin de pouvoir soigner et entourer les résidents jusqu’à leur dernier jour. C’est à cette époque que l’Hospice devient Maison de Retraite Sainte Thérèse. En 1992, une association de gestion est née pour épauler la Congrégation. Entièrement modernisé, l’établissement dispose aujourd’hui de 125 lits et peut compter sur une équipe de laïcs ou de religieuses, représentant 65 équivalent temps plein. Une présence attentive qui perpétue la tradition.

La Maison Sainte-Thérèse n’a pas pris une ride. Elle s’est même bonifiée au fil du temps pour répondre aux attentes nouvelles de ses pensionnaires. Les dortoirs de l’Hospice ont depuis longtemps disparu et les chambres ont gagné en intimité. « Aujourd’hui, explique Joël Lamy, le directeur adjoint de l’établissement, la tendance c’est plutôt la chambre individuelle. » Cela s’est traduit par d’importants travaux, financés pour l’essentiel par la Congrégation des sœurs de Saint-Charles toujours propriétaire des murs, avec le soutien du Conseil général et de la CRAM. 5 millions d’euros ont été injectés en quatre ans pour rénover les cuisines et la blanchisserie, climatiser un service, revisiter la moitié des bâtiments.

Bien décidée à vivre avec son époque, son Directeur, M. Berthelemy confirme que la Maison Sainte Thérèse continue de regarder l’avenir en face. Après avoir ouvert une unité Arc en Ciel, pour les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer, elle entend aujourd’hui créer un accueil de jour : « L’idée, précise Joël Lamy, c’est d’ouvrir l’établissement aux personnes âgées qui souhaitent trouver de la compagnie en journée et tiennent à repartir chez elles le soir. Mais également soulager les familles. » Une évolution que ne renieraient pas les mères fondatrices…

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